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Conférence de financement des mobilités : nationaliser les profits autoroutiers, arrêter les projets routiers. Moins de routes, plus de trains

  • sebastienaubry31
  • 22 mai
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 12 minutes

Le 22 mai 2025,

mis à jour les 10 et 12 juillet 2025

Le Gouvernement a lancé le 5 mai 2025 la Conférence de financement des mobilités “Ambitions France Transports” avec notamment pour objectif de répondre à l’enjeu du financement des alternatives de mobilité. Le plan d’investissement de 100 milliards d’euros pour le transport ferroviaire annoncé en 2023 n’est par exemple toujours pas financé.

Pour la Déroute des routes, l'examen au Parlement d'une "loi-cadre" annoncée par le ministre des Transports doit permettre un véritable débat sur la nationalisation des superprofits autoroutiers afin de financer les alternatives de transport et en priorité l'entretien et la modernisation du réseau ferroviaire. La Déroute des routes, coalition qui rassemble plus de 50 collectifs en lutte contre des projets routiers contestés, détaille 3 propositions pour transformer en profondeur nos mobilités et répondre à l’urgence climatique et sociale. Téléchargez notre note :


Le 9 juillet, le gouvernement a présenté ses conclusions dans un rapport lors de la conférence Ambition France Transports qui ne fournit aucun plan de financement du ferroviaire.

La décision du Gouvernement de maintenir à l'issue des concessions actuelles le même modèle de gestion des autoroutes, sous réserve de quelques aménagements (durée de contrat plus courte, périmètre restreint, etc.), est une occasion manquée de nationaliser l'intégralité des profits autoroutiers. En effet, dans ses conclusions, le Gouvernement évoque une manne financière d'uniquement 2,5 milliards d'euros à horizon 2036 alors même que les résultats nets annuels des sociétés concessionnaires d'autoroutes sont évalués à plus de 4 milliards d'euros.

D'autres modèles de gestion, pourtant à même de mieux capter cette manne financière ont été écartés sans plus de d'explications. C'est le cas de la proposition des participants à la conférence des financements de créer un établissement public qui gérerait le réseau concédé. De plus, sans précision à ce stade sur la manière dont le Gouvernement entend capter ces recettes additionnelles de 2,5 milliards d'euros (nouvelle taxe ? autre mécanisme ?), cette annonce risque fort de rester un vœux pieux et un simple effet d'annonce.

Enfin, si l'entretien du réseau ferroviaire est bien identifié comme un enjeu de fléchage de ces nouvelles recettes, l'entretien des réseaux routiers ou encore fluviaux sont également identifiés sans plus de précisions sur la manière dont ces recettes seraient réparties. Et pas un mot sur le financement des infrastructures cyclables...

Les organisations impliquées dans les propositions alternatives communiquent à nouveau pour demander moins de routes et plus de trains :

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