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LUTTES ET RESISTANCES

Interventions extrêmement brutales des forces de l'ordre sur le tracé de l'A69, le 6 septembre 2024 juste après celles de fin Août.

Nous relayons le communiqué de presse de la Voie est Libre, membre de la coalition la Déroute des Routes.


Crédit Photo : Reporterre, 9 septembre 2024

Voir aussi l’article de Reporterre

No macadam ! La déroute des routes


 

Victoires contre les grands projets inutiles :  préfectures et tribunaux reconnaissent parfois les impacts négatifs des routes !

1/ Fin Août, dans les Pyrénées, le Préfet n’accorde pas l’autorisation environnementale pour le nouveau pont de Céret. Le préfet tranche par arrêté le 29 août 2024 : « Rejet de la demande d’autorisation environnementale » concernant le « nouvel accès à Céret et Maureillas, nouveau pont sur le Tech ».

L'arrêté précise que : « La raison impérative d’intérêt général majeur n’est pas suffisamment justifiée. En particulier au regard de la saturation du réseau actuel qui n’est pas démontrée et du gain de temps de parcours aux heures de pointe qui n’apporte pas de plus-value justifiant le caractère majeur de l’infrastructure ». Concernant les habitats de la tortue d’eau et de la loutre de rivière européenne, « l’absence de perte nette de biodiversité n’est pas garantie ».

L’arrêté rejette le projet de pont et de nouvelle route et reconnaît l'inutilité publique du projet. 

 L’association Bien Vivre en Vallespir, membre de la coalition la Déroute des Routes lutte contre le nouveau pont de Céret depuis plus trois ans.Nous restons mobilisés car les élus et promoteurs de ce projet peuvent contester cette décision.


2/  En Dordogne, la démolition des piles du pont de de Beynac est en cours depuis le début de l’été 2024.

La décision du conseil d'Etat de juin 2020 avait statué sur le rejet des recours du Département de la Dordogne. Le Département se met donc en conformité avec la cour d’appel administrative de Bordeaux  qui a demandé la démolition de la route et du pont depuis 2020 et qui a condamné le Département à 1,4 million d’euros d’astreintes afin qu’il exécute la décision de justice.


3/ Dans le Sud-Manche l'éventuelle 2 x 2 voies entre Avranches et Granville est à l’arrêt.

Moins spectaculaire que les contestations des projets routiers entre Castres et Toulouse ou la liaison autoroutière A133 – A134 à l'est de Rouen, l'axe en projet a gagné sa place au sein de la coalition la Déroute des Routes Granville Avranches et sur la carte des luttes contre les grands projets inutiles.


Véritable serpent de mer depuis plus de trente ans ce projet est trop lourd financièrement et il est dépassé face aux impératifs écologiques.  La double voie continue pourtant d'être portée par de nombreux politiques locaux ainsi que par une puissante association sous perfusion de la CCI Ouest-Normandie.  La mobilisation reste active !

Lire leur récit


4/ Nos voix portent

Nouvelle pétition dans la Drôme animée par Point de bascule

Elles s’ajoutent au 25 104 signatures réclament un moratoire pour dire Stop aux projets routiers ! https://agir.greenvoice.fr/petitions/un-moratoire-pour-dire-stop-aux-projets-routiers-destructeurs


 

A VENIR 

Manif action : LGV NON Merci, 12-13 octobre 2024

La bande annonce de Freinage d'Urgence, contre la LGV Sud Ouest.


 
Un film sur l’A69, à découvrir programmer maintenant

Le documentaire militant Alliances terrestres réalisé au long cours sur la lutte contre l'A69 vient de sortir.




La réalisatrice (Isabelle Haelvoët) se propose de se déplacer pour des projections-débats. On avait déjà relayé cette info il y a quelques mois. Désormais, le film est achevé, elle relance sa proposition. Si des collectifs sont intéressés pour la faire venir et organiser une projection en ciné-débat, n'hésitez pas à contacter la graine de pour en parlerlagrainede@gmail.com


ALLIANCES TERRESTRES : Un film d'Isabelle Haelvoët - 89 mn - 2024


La lutte locale contre le projet de l'autoroute A69 prévoyant de relier Castres à Toulouse a démarré depuis de nombreuses années. Voilà qu'elle a pris une nouvelle dimension depuis 2021, non seulement en raison des premiers signes concrets de sa construction (usines à bitume, abattage des arbres, démarrage des travaux...) mais surtout en raison de la multiplication des collectifs s'opposant à ce projet d'autoroute aberrant qui s'acharne à fracturer le territoire. Rappelons que, sous prétexte de désenclavement du Tarn et de droit à la mobilité, la réalisation de cette infrastructure fait fi de la destruction de près de 400 hectares de terres agricoles, d'alignement d'arbres centenaires, de zones humides, et d'espèces protégées...Isabelle Haelvoët nous retrace l'histoire de la montée en puissance du mouvement de résistance. Suivant la lutte depuis ses débuts, elle a gagné la confiance des diverses personnes impliquées sur le terrain. Elle s'appuie sur ses propres images, sur des archives journalistiques, ainsi que des images capturées par des militants.


Par les récits de ses acteurs, on découvre ainsi la genèse du collectif La Voie Est Libre, leur alliance avec la Confédération Paysanne, le Groupe National de Surveillance des Arbres, les chercheurs de l'Atecopol, les activistes de Extinction Rebellion, et enfin l'essor donné par les Soulèvements de la Terre.

A ces voix et actions de terrain (marches, création de multiples ZAD, occupations des arbres par les écureuils, grèves de la faim, etc...) s'entremêlent celles, plus distanciées, de Geneviève Azam (économiste et essayiste), Geneviève Pruvost (sociologue) et Claire Dujardin (avocate). Leurs éclairages singuliers autour de l'usage des terres et de l'accaparement des terres agricoles, des concepts de subsistances, d'écoféminisme, de justice environnementale et la recontextualisation de cette lutte dans l'histoire offre des pistes de réflexion optimistes... Pistes soulignées avec poésie grâce au fil rouge constitué de textes tirés du livre de Geneviève Azam, "Lettre à la Terre Et la Terre répond". Une manière de remuer les imaginaires pour trouver comment arrêter un projet déjà très avancé et reposant sur des simulacres de démocratie où les alternatives proposées ont toutes été rejetées ! Depuis la victoire provisoire des écureuils sur le site de la Crem'arbre fin mars 2024, le passage en force de l'entreprise constructrice Atosca-NGE se poursuit, ainsi que la criminalisation des militants engagés. Mais l'intelligence collective, la solidarité et les alliances entre les luttes dispersées sur le territoire n'ont pas dit leur dernier mot !


Sans oublier La cagnotte


 
Le film L'Usage du monde, voyage entre nature et culture sort le 18 septembre dans les salles de cinéma.


Respect du vivant et du monde sauvage, milieux, espèces, agriculture, lien à la nature, mythes, cultures et domination, femmes, peuples nomades, comment faire société, quelle démocratie, désobéissance et capitalisme, engagement, "pouvoir sur" et "pouvoir de faire"...  Autant de sujets que le film, positivement engageant, propose pour débattre et refaire le monde après les projections. Et ça fait du bien !

 

Produit et distribué par une association de manière totalement indépendante, il a peu de chance de faire la une de la presse... Grâce aux associations impliquées, une belle dynamique est entrain de naître mais ce n'est pas suffisant. On veut pousser les murs! 

Alors, on compte sur vous pour le bouche à oreilles !

 

NB: L'intégralité des bénéfices du film ira à la protection de la nature.

Le film est recommandé art et essai par l'AFCAE et soutenu par plusieurs associations de cinéma Art et Essai en région (ACRIRA, Plein champ...)

Demandez à votre cinéma de programmer le film, organisez une projection avec une association/un collectif,

Demandez à votre émission de radio favorite d'en parler, 

Partagez dans vos réseaux...etc...

 Tous vos soutiens sont précieux.

À très vite dans les salles !

 


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