Depuis janvier 2022, 47 collectifs en lutte contre des projets routiers se sont rassemblés au sein de la coalition La Déroute des routes. Nous unissons nos forces pour résister face à ces projets destructeurs qui nous enfermeraient toujours plus dans le modèle du tout routier.
70 projets routiers sont actuellement contestés, partout en France, par des collectifs citoyens et des associations.
Un moratoire pour dire stop aux projets routiers destructeurs : Signez notre pétition !
AGENDA DE L'APRÈS ROUTE du 17 au 23 juin :
projets d’aménagement, Histoire de17 JUIN # CONFERENCE DEBAT : A QUOI SERVENT LES ENQUÊTES PUBLIQUES?
Bien Vivre en Vallespir (LA DEROUTE DES ROUTES) vous invite à participer à une conférence–débat présentée par FRÉDÉRIC GRABER.
lundi 17 juin 2024 à 19:00
Salle de l'Union 2ème étage
Parking des Marronniers
Céret, Occitanie, 66400
Frédéric Graber est historien de l’environnement au CNRS, Ses travaux portent principalement sur l’histoire des s formes d’organisation de l’action collective et des décisions collectives dans les domaines technique, scientifique et environnemental HIstoire des dispositifs de consultation ou de participation aux projets . Dans son ouvrage " Inutilité publique" (Editions Amsterdam), il analyse l’histoire des enquêtes publiques et en étudie les mécanismes et les enjeux.
Bien vivre en Vallespir soutien l'action en justice contre la Déclaration d'Utilité Publique du Viaduc et de l'infrastructure routière à Céret. Cette soirée sera l'occasion de débattre de notre lutte en cours et de mobiliser toutes les énergies pour l'arrêt de ce projet inutile et destructeur !
Facebook : https://www.facebook.com/BVV66
17 juin / Réunion Publique contre le BIP : rejoignez la mobilisation !
Participez à la réunion publique le 17 juin !
à 20h au 7 rue Saint Valéry à Montmorency
C'est l'occasion de vous informer sur l'état d'avancement du projet, sur son tracé, mais aussi de voir comment vous impliquer à votre échelle dans les mois à venir, qui vont être décisifs. Si vous ne voulez pas de ce projet dans votre ville ou sous vos fenêtres, c'est le moment d'agir !
👉 RDV le 17 juin à 20h au 7 rue Saint Valéry à Montmorency
👉 Partagez l'information à vos adhérents, c'est important !
C'est maintenant que tout se joue
😱 MAUVAISE nouvelle : le collectif Vivre sans BIP a réussi à bloquer le projet en justice pendant 8 ans. Mais la décision du Conseil d'Etat du 29 mai ouvre désormais la voix à la construction du BIP.
🙂 BONNE nouvelle : nous pouvons encore obtenir son abandon car une large majorité des élus et des habitants (93% selon notre enquête) sont opposés à ce projet routier, qui serait une catastrophe pour notre santé, notre environnement, notre cadre de vie ! Voir le tracé du BIP : bit.ly/routeBIP
Nous n'avons que quelques mois avant que le Conseil d'Etat n'autorise le début des travaux. Nous devons donc amplifier fortement la mobilisation ! Pour cela nous devons être beaucoup plus nombreux, alors rejoignez-nous 💪
Comment soutenir nos prochaines actions ?
▶ Partagez à vos adhérents ce formulaire pour rejoindre la mobilisation : https://forms.gle/u9FHYaxc5DyeKnBQA
▶ Signez et partagez à vos adhérents la pétition contre le BIP https://agir.greenvoice.fr/p/NonAuBIP
▶ Participez et partagez la cagnotte car nos actions sont financées par vos dons ! https://bit.ly/4e38lxd (66% de réduction fiscale)
Merci encore pour votre soutien 🙏 Ensemble, obtenons l'abandon du BIP !
19 JUIN / BALADE NATURALISTE SUR LES BERGES DU VIEUX RHÔNE
ÇA NE TOURNE PAS ROND AUX PEUPLIERS DE PIERRELATE !
Organisé par le collectif de défense des riverains du lieu-dit "les Peupliers" avec VIVRE, RESPIRER, SE DEPLACER EN TRICASTIN
(LA DEROUTE DES ROUTES) et l'association NATURE et TEMPO
mercredi 19 juin 2024 à 12:00
775 Quartier du Pont de Bourg
pierrelatte, 26700
Pique-nique et balade naturaliste, faire lien autour de la (re)découverte du territoire: le vieux Rhône, les lônes, leurs restaurations et les industries environnantes sans oublier les projets routiers !
21JUIN / NON A l'AUTOROUTE 154 et A120
Rejoignez nous pour une fête de la Musique
au Boullay Mivoye vendredi 21 juin dès 17 heures entre Chartres et Dreux.
Le Boullay-Mivoye, Centre-Val de Loire, 28210
Une mobilisation festive avec des jeux pour tous et des roues sans moteur pour réapprivoiser le bitume autrement, en musique avec un DJ, à laquelle de nombreux débats sur les enjeux climatiques et socio économiques se tiendront. Nous nous battons pour préserver notre eau, la qualité de notre terre et de notre air, nos surfaces agricoles garantes de notre autonomie alimentaire, notre qualité de vie dans nos villages mais aussi sur cette terre, et notre pouvoir d'achat.
▶ Signez et partagez à vos adhérents la pétition contre l'A154 et A120
22 ET 23 JUIN / Week-end EN TRAVERS DE LA ROUTE
(LA DEROUTE DES ROUTES)
Samedi 22 juin 2024 à 10:00
Dimanche 23 juin 2024 à 14:00
Arles
kiosque à musique et parking du musée de l'Arles antique
Arles, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Samedi matin, retrouvons-nous sur le marché pour discuter des conséquences possibles du projet d'autoroute en Camargue.
Dimanche, Balade en vélo sur le tracé prévu de l'autoroute, discussions, présentation des enjeux, découverte la réalité des destructions potentielles sur le terrain. PIque-nique convivial.
22 JUIN / TOUS UNIS CONTRE L'AUTOROUTE DU CHABLAIS
Samedi 22 juin 2024 à 11:00 à 17:00
42 Impasse de la Ferme
Perrignier, Auvergne-Rhône-Alpes, 74550
ACAPT (Association de Concertation et de Proposition pour l'Aménagement et les Transports) (LA DEROUTE DES ROUTES) organise un rassemblement de paysans avec leurs tracteurs, d'associations et de citoyens contre l'autoroute Machilly-Thonon de 16,5km en Haute-Savoie
22 JUIN / Après-midi festive et OCCUPATION DE LA RN164 à Caurel.
Samedi 22 juin 2024 à 12:00
ZONE ARTISANALE DE TOUL HOUZE
5383 RUE DE L ARGOAT
GUERLEDAN, Bretagne, 22530
COLLECTIF LESS BETON contre la mise en 2x2 voies de la RN164 - LA DEROUTE DES ROUTES
Jeux de palet, pique-nique familiale, banderolles visible depuis la RN164 et statue grand format liée aux problématiques environnementales
Nous serons sur la pelouse devant le magasin de sonorisation Koroll, les voitures doivent se garer rue de l'argoat et venir à pied. Attention en traversant à pied la RN164
Regardez la vidéo du canard réfractaire sur notre collectif
22 juin / Déroute - Rassemblement festif et contestataire sur la RD1075 contre les travaux d'agrandissement des routes du Trièves, du Buëch et au-delà...
LES LICHENS (organismes sensibles aux polluants atmosphériques, qu’on utilise comme bioindicateurs) - LA DEROUTE DES ROUTES
samedi 22 juin 2024 à 12:00
Col de la Croix-Haute
Lalley, Auvergne-Rhône-Alpes, 38930
Repas partagé (Amène ton pique-nique !) - Inauguration parodique (14h) - Épreuves nolympiques sur béton (Convergence des luttes !!)
Amène de quoi frimer sur les pistes, ou ton tailleur Beau Linge et ta pancarte de droite !
22 JUIN / L'APRES-ROUTES à Briouze (61)
LA DEROUTE DES ROUTES
samedi 22 juin 2024 à 14:00
Gare de Briouze
La Gare
Briouze, Normandie, 61220
Le Collectif 924, la Déroute des Routes, le comité 61 des Soulèvements de la Terre, la Confédération Paysanne de l’Orne, le Collectif citoyen de défense des axes ferroviaires Sud Normandie et Solidaires 61 se joignent à la mobilisation nationale coordonnée de l’Après-Routes pour reprendre possession des routes.
Venez avec vos étendards, déguisements, instruments de musique, bicyclettes, tracteurs, mégaphones, bombes à graines de fleurs ou potagères !
🚶Une boucle de 8km environ, moitié route, moitié chemins
💪Des actions symboliques
📣Prises de paroles du collectif et des organisations en soutien
⛺Moment festif et camping le samedi soir
🥪Pic-nic pour le dîner
😮Et plein d’autres surprises !
Le bitumage des terres agricoles, l'argent public coulé dans le béton, la casse du ferroviaire, le mépris de la biodiversité, ÇA SUFFIT !
23 juin / L'APRÈS ROUTES à Montpellier
Dimanche 23 juin 2024 à 10:00 à 17:00
Promenade du Peyrou
Rue la Blottière
Montpellier, Occitanie, 34000
Les collectifs AutreCOM, Sos Oulala, Bloque Ton Périph, avec le soutien de la coalition nationale La Déroute des Routes et de Vélocité se joignent à la semaine de l’Après-Routes organisée par la coalition nationale la Déroute des Routes. Avec la coalition, nous réclamons l'adoption d'un moratoire national pour geler les 70 projets routiers inutiles et destructeurs.
Venez avec vos vélos pour une vélorution départ 11 h depuis le Peyrou le 23 juin.
Les retardataires ou ceux qui préfèrent marcher peuvent nous rejoindre aux bords de la Mosson vers 12h30 ou 13heures : voir la carte du lieu d'arrivée et les modes d'accès.
📣 Prises de parole
🎶 Musique
🥪 Pique-nique tiré du sac, pensez à l'eau !
🍀 Balade naturaliste avec discussions sur les impacts du bitume !
Signez et diffusez notre pétition contre le Périphérique de Montpellier et
la Pétition de la Déroute des Routes.(près de 25 000 signatures)
Regardez les infos :
Bloque Ton Periph facebook
Sos Oulala facebook et SOS OULALA, le site.
JEUDI 27 JUIN / APPEL A UNE MOBILISATION DE SOUTIEN
Le 27 juin 2024 - 8h30
Tribunal d'Evreux
Le 27 juin prochain, 9 personnes seront jugées au Tribunal d'Evreux
dans le cadre d’un procès qui a tout de politique. Ce procès fait suite à l'arrestation par la Sous-Direction de l'Anti-terrorisme (SDAT), le lundi 8 avril 2024, de 17 personnes suspectées d'avoir participé au désarmement d'une centrale à béton à Val-de-Reuil dans le cadre de la campagne d'actions menée contre Lafarge-Holcim et le monde du béton en décembre 2023 par plus de 200 organisations écologistes, paysannes, syndicales, comités locaux des Soulèvements de la terre et collectifs d'habitant-es en lutte contre l'artificialisation des terres.
La campagne d’action décentralisée de l’hiver dernier a mobilisé, à travers tout l’hexagone, des milliers de personnes d’horizons divers. Du 9 au 12 décembre, en France, mais aussi en Suisse, en Belgique, en Allemagne, rassemblements festifs, collages d’affiches et accrochage de banderoles, manifestations avec ou sans intrusion, cadenassages de sites et désarmements se sont ainsi succédés, se répondant à l’unisson, visant des dizaines de sites de l’industrie mortifère du béton : 56 actions dans 5 pays différents, traçant un trait d’union entre les rassemblements festifs à visage découvert et des formes plus offensives, associés dans une même dynamique.
Le dimanche 12 décembre
– un an jour pour jour après le désarmement de la cimenterie de Bouc-Bel-Air -, une centaine de militant·es se sont ainsi invité·es pendant une dizaine de minutes dans la centrale à béton de Val-de-reuil, au sud de Rouen, pour la mettre à l’arrêt par des moyens simples, réappropriables. Comme l'expliquait un communiqué signé par "les pics mars et les tritons crêtés de la forêt de Bord", cette action était aussi menée en défense des centaines d’hectares de terres agricoles et forestières menacées d’être englouties sous le béton et le bitume du projet d’autoroute A133-134.
Le soir même,
par la voie d’un article du Parisien, on apprenait que la SDAT (sous-direction anti-terroriste) était dépêchée sur place. Alors même que la multinationale Lafarge-Holcim était – et est - toujours mise en examen pour complicité de crime contre l’humanité et financement du terrorisme, l’État mobilisait une fois de plus les moyens de l'antiterrorisme et les services d'enquête les mieux dotés qui soient pour traquer et mettre en examen des militant-es armé-es de leur seule détermination à ne pas se résigner au ravage. Il démontrait encore sa complicité avec les intérêts prédateurs d'une entreprise mafieuse et néocoloniale qui partout nous asphyxie et nous tue à petits feux.
Le lundi 8 avril,
au petit matin, la police anti-terroriste déployait l’ensemble de son arsenal de terreur pour arrêter et perquisitionner, de manière extrêmement brutale, 17 personnes, qui ne seront libérées qu’au terme d’une garde-à-vue éprouvante de plus de 64h.
La débauche des moyens ne l'empêchera pas, au passage, de se tromper plusieurs fois d'adresse, de défoncer aléatoirement des portes au bélier, traumatisant des familles voisines plongées dans l'incompréhension. Aussitôt, des dizaines d’organisations et comités des Soulèvements de la terre manifestaient leur indignation et consignaient leur soutien aux interpellé·es.
Nous savons que le message que le ministère de l’intérieur souhaite envoyer, à travers ces escouades d’hommes en armes et la froide machine judiciaire, ne s’adresse pas qu’aux 17 personnes qui auront fait les frais de ces arrestations et aux 9 prévenu-es.
Sous l'inquisition de la SDAT,
la participation à de simples "Fresques du climat", la possession de livres de cuisine végétariens et de mangas "suspects", des engagements dans des associations sociales et environnementales, deviennent des éléments "à charge", censés matérialisés une forme de culpabilité a priori : il suffit d'écouter les récits des interrogatoires menées par la police antiterroriste pour comprendre combien, dans la fuite en avant autoritaire en cours, toute forme d'engagement antagoniste - si minime soit-il - à la marche du monde tel qu'il va, est en passe d'être réencodée comme une "menace" à éradiquer par tous les moyens... Et il suffit de jeter un œil au « casting » des interpellé-es pour comprendre combien nous sommes tou-tes, tendanciellement, pris dans le viseur de logiques antiterroristes et de dispositifs d’exception en passe de devenir la norme de gestion des contestations intérieures des politiques gouvernementale.s.
Ces interpellations et les procès qui s’ensuivent sont une réaction à la montée en puissance d'un front populaire contre la bétonisation du monde, du sentiment d’appartenance aux menées de cette communauté de lutte en devenir. L’État cherche à créer une stupéfaction telle que plus personne n’oserait s’organiser contre les bétonneurs. C'est une tentative cynique de briser le mouvement, de paralyser d’effroi les cœurs et les esprits des milliers de personnes qui ont participé à cette campagne internationale, mais aussi de ceux et celles qui les soutiennent d’ores et déjà et sont en passe de les rejoindre.
Aux contestations grondantes qui gagnent partout du terrain, sur le front de la lutte contre l'artificialisation des terres et au-delà (gilets jaunes, opposition à la réforme des retraites, révolte pour Nahel, fronde agricole, soutien à la Palestine, soulèvement kanak), l’État ne répond que par la brutalité, en déployant massivement des moyens exceptionnels de répression, et en criminalisant des franges de plus en plus larges des mouvements d’opposition sociale et écologique de ce pays. Mais cette brutalité ne fait que traduire sa fébrilité, sa peur panique de la formidable et joyeuse puissance de surgissement populaire contre le ravage et ses méfaits que ces folles journées de décembre, avec d’autres, ont réussi à incarner.
Ces opérations policières répétées ne nous intimideront pas. Nous nous tiendrons ensemble. Nous savons que des solidarités éprouvées peuvent désarmer la machine répressive.
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